acupuncture

Endométriose et acupuncture

L’acupuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, utilise une technique d’insertion de fines aiguilles sous la peau en des points spécifiques du corps situés sur les méridiens d’acupuncture (canaux transportant l’énergie vitale). Il s’agit de réduire la douleur, mais sans injection d’aucun produit ou médicament. Les protocoles peuvent varier, mais consistent souvent en au moins 10 séances, avec, pour chaque séance, l’insertion de 7 à 12 aiguilles pendant 15 à 25 minutes.

Bien que ne traitant pas directement l’endométriose, l’acupuncture contribuerait à moduler la perception de la douleur, d’une part, en optimisant la circulation sanguine dans la région pelvienne [Wang 2008], et d’autre part, en activant au niveau cérébral des mécanismes antalgiques impliquant l’adénosine, l’acétylcholine, la noradrénaline, la dopamine et certains neuromédiateurs inflammatoires [Staud 2006, Hui 2006]. D’une façon générale, l’acupuncture est bien tolérée et par ailleurs connue pour ses effets relaxants [Mira 2018]. Elle peut ainsi aider à réduire le stress et l’anxiété associés aux symptômes de l’endométriose et des dysménorrhées.