Les besoins des chercheurs

Résumé des réponses au questionnaire « Chercheur.se, comment mieux vous soutenir ? »

Nous vous remercions pour votre participation au Questionnaire de la Fondation pour la Recherche sur l’Endométriose « Chercheur.se, comment mieux vous soutenir ? » qui avait l’objectif de mieux comprendre comment la Fondation pour la Recherche sur l’Endométriose (FRE) pourrait améliorer son soutien à la recherche.

La connaissance de la FRE et de ses appels à projets

83% des répondants connaissent déjà la FRE, en majorité via les réseaux sociaux, ou dans une plus faible proportion via leur organisation de tutelle. Une première opportunité pour la FRE est de mieux communiquer auprès des organisations de tutelle.

Bien qu’une grande majorité des répondants connaissent la FRE, seulement 37,9 % d’entre eux ont répondu aux appels à projets de la FRE. La grande majorité n’a pas postulé avant tout parce qu’ils l’ont appris trop tard ou qu’ils n’ont pas reçu d’information du tout. Là encore on note la nécessité de communiquer plus et mieux auprès des chercheurs, notamment plus en amont des appels à projets. La plupart des canaux d’information proposés (Sociétés Savantes, INSERM, CNRS, FRM) sont déjà utilisés par la FRE pour ses appels à projets mais devront sans doute être amplifiés. D’autres suggestions telles que s’inscrire dans Open4research, être intégrés dans les Newsletters des universités, CNRS, INSERM, organiser des conférences et journées scientifiques vont être prises en compte pour les prochaines communications de la FRE.

Les montants de financement à allouer

Les réponses sont partagées : la moitié opte pour moins de projets soutenus mais avec des montants de 100k€ ou plus et l’autre moitié pour plus de financements entre 20 et 50k par équipe.

Dans les commentaires, il ressort d’un côté l’intérêt d’avoir des financements autour de 120k€ notamment pour financer des thèses et des post docs, et de l’autre des financements moins importants, de 20 à 50k€ permettant de financer des projets plutôt exploratoires, notamment en clinique. En effet, le besoin le plus important exprimé est le financement de projets pilotes à plus de 70%, viennent ensuite les bourses de thèse et les post docs.

Les difficultés rencontrées pour travailler sur l’endométriose

Pour 80% des chercheurs titulaires, il s’agit de trouver des financements. Pour les jeunes thésards ou post docs, c’est également de trouver des financements (45%) mais pas seulement. L’accès à des laboratoires d’accueil est la deuxième difficulté (36%).

Les autres besoins exprimés par les chercheurs.ses

Les besoins les plus importants sont d’être aidés dans la constitution de dossiers de demande de financements, de pouvoir bénéficier d’un mentor scientifique et d’acquérir des connaissances spécifiques sur l’endométriose.

Ce que la FRE pourrait faire pour encourager la recherche au-delà des financements et des soutiens techniques mentionnés plus haut :

Organiser des colloques, workshops, symposium pour développer le réseau de chercheurs sur le sujet ; constituer un annuaire des chercheurs sur l’endométriose ; renforcer la pluri-disciplinarité et les liens CHU /Universités.

Il est à noter que seulement 34% des répondants ont soumis leur candidature au PEPR santé des couples endométriose. Pour les autres, le manque d’informations ou de temps n’ont pas permis de postuler.

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Les résultats de ce questionnaire sont très précieux pour la FRE car ils nous permettront de mieux communiquer et cibler nos appels à projets dès cette année. Ils donnent également des pistes d’actions que la FRE pourrait mener pour accélérer la recherche sur l’endométriose, valider la stratégie de financement des projets, selon leur besoin spécifique, pour faire avancer la connaissance et la science sur la diagnose et le traitement de l’endométriose.

Ils serviront aussi pour élargir notre réseau et faire mieux connaitre les activités de FRE.

Des nouvelles étapes du programme de la FRE seront bientôt annoncées.

  • Ouverture de l’AAP #4 (juillet 2024)
  • Microbiote et endométriose : les experts font le point (table-ronde)
  • Sensibilisation des chercheur.se sur le parcours de développement des médicaments et des dispositifs médicaux (7 novembre à Paris)
  • Journées scientifiques (2025)

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Profil des répondants

Parmi les 29 chercheurs répondants, la grande majorité sont des femmes (75,9%). L’âge des répondants est assez bien réparti, avec une majorité entre 35 et 45 ans (51,5%). Près de 45% des répondants sont titulaires de leur poste, et environ un quart sont des jeunes chercheurs en thèse ou en post doc. 28% des répondants sont dans des hôpitaux, 21% sont à l’INSERM et 17% à l’université. Le type de recherche menée est autant de la recherche fondamentale que de la recherche clinique. Près de 70% des répondants travaillent déjà sur l’endométriose mais il est intéressant de noter que 20% des répondants n’y travaillent pas encore mais souhaitent y consacrer leurs travaux.

Résultats exhaustifs